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Damas soutient la proposition russe de créer des zones de "désescalade"

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des militaires syriens dans la province de Homs dont le chef-lieu devrait faire partie des zones de désescalade proposées par Moscou. ©Mamafrika

Une source affiliée au ministère des Affaires étrangères a affirmé que la Syrie soutenait la proposition russe de créer des zones de "désescalade" et réitérait son engagement envers le régime de cessation des hostilités conclu le 30 janvier 2016.

Selon l’agence de presse officielle syrienne Sana, c’est par souci de protéger la vie de ses citoyens que le gouvernement syrien a soutenu cette proposition.

Cette source a pourtant réitéré la détermination du gouvernement syrien à combattre les groupes terroristes partout en Syrie.

Le président russe Vladimir Poutine (D) et son homologue turc Recep Tayyip Erdogan, lors d'une conférence de presse à Sotchi, en Russie, le 3 mai 2017. ©AFP

Plus tôt mercredi, lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue turc, le président russe Vladimir Poutine a affirmé que l’initiative de la création de zones de "désescalade" en Syrie empêcherait toute violation de leur espace aérien à condition que toute activité militaire y soit stoppée.

Poutine a affirmé être convaincu avec Recep Tayyip Erdogan que l’unique solution à la crise syrienne passait par la voie diplomatique et politique.

Le président russe a également affirmé que la proposition russe visait à renforcer la trêve en Syrie.

Une nouvelle série de négociations intra-syriennes s'est ouverte mercredi 3 mai à Astana, la capitale du Kazakhstan, où la proposition russe de créer au moins quatre zones de "désescalade" a été soumise au débat.

Selon l’agence Xinhua qui se réfère à la presse russe, les quatre zones seraient encadrées par des lignes de sécurité, des postes de contrôle et des centres de surveillance. La Russie, la Turquie et l'Iran pourraient y déployer des forces pour superviser le cessez-le-feu.

À noter que ces zones couvrent la province d'Idlib dans le nord-ouest, la ville de Homs, la région de la Ghouta orientale de Damas et une région dans le Sud syrien près de la frontière jordanienne.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV